Leconseil qui vous a été donné de reprendre après une pause ne tient pas vraiment si cela n’est pas accompagné de l’élucidation de ce qui ne fonctionne pas dans votre couple au
Jesentais contre mon gland une petite excroissance qui au gré des déhanchements, palpitait de plus en plus fort. Marie-Claude transpirait à grosses gouttes et ses phéromones m’inspiraient violemment, d’un souffle rauque, elle exprimait sa passion, elle comprimait ma queue comme si elle la serrait fort dans sa main, mais en plus, avec une
Bonjour voici +/- 12 ans que j'ai constaté des troubles du comportement de mon mari. Je me suis posée beaucoup de questions, j'ai cherché afin de trouver ce qui aurait pu déclencher ces réactions et je n'ai pas trouvé.Hostile, réfractaire à la médecine, il ne prend aucun traitement et n'a plus consulté un médecin depuis 1998.
Bonjour je ne sais plus quoi faire. Mon beau fils a 23 ans. Depuis qu’ il a 18 ans, tous les week end c est le même scénario, alcool vendredi soir 3 bouteilles, samedi idem 3 voir plus . Il finit dedans et le lendemain il est pas bien. Mon conjoint boit avec lui. Il sait très bien, que je suis contre, je supporte plus de voir une
Ilest probable qu'il n'admettra pas son erreur, mais il saura qu'il ne peut plus vous manipuler aussi facilement. 7. Je ne veux plus être avec toi. C'est peut-être la phrase la plus difficile à dire à un manipulateur narcissique, car mettre fin à la relation avec une telle personne nécessite beaucoup de force intérieure.
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Quand il à aretté de boire, lui et ma mère ont eut comme objectif de nous dressés » c’est le terme qu’aime utilisée ma mère quand elle parle de notre éducation. J’ai mal vécu ses violences physiques et psychologiques. Ma mère me rabaissait et m’injuriait tous les jours. Le pire dans tout sa c’est qu’elle me répétait trop souvent qu’elle ne voulait pas de moi. Qu’elle avait voulue avortée mais s’y étais prise trop tard. Vers l’âge de 7 ans moi et ma sœur avons subies des violences sexuelles de la part de nos deux frères ainés. Ma sœur elle ne disait rien, moi je supportais très mal leurs actes, je lui en parlais mais, elle me répétait de ne jamais en parler, de ne rien dire à nos parents. Ensuite elle me disait d’oublier. Plus tard les jeux de mes frères se sont arrêtés. Je n’ai jamais réussie à oublier et jamais je n’ai réussie à en parler avec ma mère, je me suis renfermée sur moi même. J’aurais aimée en paler, sa aurais peu être changée ma vie. A l’âge de 13 ans je fugue de chez moi, je n’en peu plus de recevoir des coups tous les jours. Je suis placée dans une Imp Institut Médicaux Pédagogique par le juge de la jeunesse. J’ai vécue là bas jusqu'à mes 18 ans ensuite je suis devenue autonome. Ma mère à repris contact avec moi, je pensais alors que je pourrais reconstruire quelque chose. Mais je me suis trompée lourdement. Mes frères et sœurs m’accusaient d’avoir brisée notre famille. Comment ont-ils oubliés ce que nos parents nous infligeaient ?? Mon beau père quand à lui à changer, il ne boit plus et se montre très calme. A 21 ans je rencontre un garçon formidable et à nouveau j’essaye de recoller les morceaux avec ma famille. Ma sœur ainée me jalouse pour un rien. Parce que j’avais une fille avant elle, parce que je recevais des fleurs… Sa jalousie est devenue tellement forte qu’elle à réussie à gâcher mon mariage. Ma mère m’accusait de lui avoir fait du mal, que j’étais fautive de sa dépression » ,tout sa parce que je ne l’avais pas prise comme témoin !!! Les choses ont vite dégénérée. Je coupe les ponts quelques temps. Je suis enceinte de mon deuxième enfant et j’essaye encore de recoller les morceaux avec ma famille. Tout ce que ma mère m’a dit c’est de faire un troisième enfant pour l’argent. Drôle de félicitation venant de la part d’une mère ! » Bref j’accouche et espère voir ma mère à l’hôpital. Je force un peu mon mari pour qu’il dépose le faire part de naissance. Mais non, personne n’est venu. Deux semaines après elle s’arrête devant la porte et dépose une carte. Tous les jours elles passaient devant nous en détournant la tête, et j’en ai souffert énormément. J’ai du consultée une psy pour dépasser cette phase. La psy m'avait dit que je ne devais plus retournée près de ma famille que j'était tout à fait normale et que j'étais très courageuse. Une reconnaisance ou de l'amour jamais je n'en auais de la part de ma mère , même si c'est ce que je désire depuis toujours. Ensuite le décès de ma grand-mère paternelle et de mon père biologique. Mon grand frère, le seul avec qui je reste en contact, essaye de me faire changer d’avis, il souhaite que je retourne voir ma mère car lui a pardonné le mal qu’elle lui a fait avant. Mais je refuse. Le temps passe moins d'un an. Un jour je me promène avec ma petite fille. Mon frère m’aperçoit et viens à ma rencontre. Il me raconte que ma mère souffre de cette situation, qu’elle désirerait voir ses petites filles, qu’elle était très malade… Je réfléchie et décide de refaire un dernier pas vers elle , je croyais que ma mère et mon frère étaient sincères… Le lendemain armée de mon courage je vais la voir chez elle. Je lui demande alors pourquoi elle n’est pas venue le jour ou j’ai mis au monde ma petite fille ! Elle me répond qu’elle avait la tête dure !!! Pas évident de discutée avec elle, alors je lui remets une lettre. Le soir même je vais en balade avec mes deux filles, là je croise ma sœur qui était accompagnée d’une amie. Toutes les deux se sont mises à me bloqué le passage et ma sœur c’est mise à m’insultée devant mes filles. Ma grande fille âgée de 5 ans était en larme, moi je suis restée calme pour monter le bon exemple à mes filles!! Pendant une heure je me suis fait injuriée de tous les noms. Ma sœur sautait sur place comme une hystérique. Elle disait que je battais mes enfants , que mon mari me battait, que j'étais une femme prisonière, que j'avais fait un " transfert d'identité étant jeune" car elle consultait une psychologue... mes filles en ont entendues des horreurs sur leur papa et sur moi. Ensuite elles sont partis, et en voulant rentrée chez moi, je les ai croisées à nouveau et rebelote pour les insultes, les passants écoutaient et regardaient la scène !! Je suis à peine arrivée chez moi que j’ai fondue en larmes. Je n’ai pas déposée de plainte. Mais aujourd’hui quand j’y repense j’aurais peu être du le faire. Une semaine plus tard je reçois une lettre de ma mère. 3 pages d’insultes, elle me dit que je suis folle que je vie dans un monde irréel. Qu’il est temps que je redescende sur terre. Elle dit aussi que si mon beau père était comme sa avec nous, c’est parce qu’il fallait nous dressés. Que si il avait bu elle l'avait calmer en l'assomant avec un pied de biche..... Et que 4 enfants d’un premier mariage + les deux de leur union il fallait bien se faire respecter. A la fin de la lettre elle me marque je devrais rabaissée la tête dans la rue et que je devais me taire. Qu’elle à retrouvée des lettres d’un amoureux sous mon matelas il y à de sa des années. Et qu’elle les avait gardée précieusement, qu’elle allait les montrée à un avocat …et que puis non elle les gardait pour monter à mes frères et sœurs la grosse salope que j’étais. En lisant cette lettre je me suis écroulée totalement. Mes beaux parents et mon mari m’ont soutenue durant cette période. Ma belle mère à gardée cette lettre ,pour ne pas que je me fasse du mal. Aujourd’hui, j’ai des envies de vengeances. Je ne supporte plus cette famille, par moment j’aimerais qu’il paye pour le mal qu’ils m’ont fait. Mais pour moi le principale c’est de rester moi-même et de restée différente d’eux. Mes frères et ma sœur ainée sont extrêmement violents avec leurs enfants. Heureusement j’élève correctement mes filles je crois même que je ne suis pas assez dure , mais je ne veux pas reproduire le même schéma que ma famille. Je leur donne tout l'amour que j'aurais aimée avoir. J’écris ici car depuis cette lettre et cette agression j’ai beaucoup de mal à m’endormir le soir. Des périodes tout va bien et d’autres jours c’est la catastrophe, je m’endors après 1 ou 2 heures du matin. Je repense à mon passé à tout ce qui m’est arrivéet je fais des cauchemards. En fait je souffre encore et je ne sais pas ce que je dois faire. Je me sens perdue.
Forums pour l'entourage Par Profil supprimé Posté le 01/08/2017 à 21h54 Bonjour je suis marié depuis 20 ans et cela fait 20 ans que mon mari bois. Quand il a bu il est méchant par le langage il ne m'a jamais frappé même si parfois on en était pas loin. Il a eu je ne sais plus combien d'accident de voiture et donc plus de permis. Il dépend entièrement de moi car nous habitons dans un village isolé. Malgré les divers traitement qu'il a pris pour arrêter rien n'a fonctionné je pense qu'il n'a pas vraiment envi, il le fait pour le faire plaisir. Nous sommes partis avec notre fille et son petit ami en vacances dimanche soir et la le drame. Il a bu a embêter des clients sur le camping et à fini par se battre avec le gérant. Donc expulsé du camping nous avons du rentrer chez nous. J'ai eu la honte de ma vie et je lui en veux. Et lui il dit rien, il parle pas et à passé la journée sur le canapé. Je ne sais plus quoi faire ? Dois je le laisser ruminer comme ça même si ça me fait mal. Si je passe la dessus, c'est terminé il ne comprendra jamais que je n'en peux plus !!! Je pleure depuis deux jours mais il dit rien. Fil précédent Fil suivant 4 réponses Répondre au fil Retour
C’est mon histoire J’ai dit stop à l’alcoolisme de mon mari » - © Getty Images Pour de mauvaises raisons, Bénédicte a longtemps fermé les yeux sur les excès de Patrick. Jusqu’au jour où elle s’est décidé à en parler. Par Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que Patrick était alcoolique. La fréquence de sa consommation m’a alarmée longtemps après notre mariage. Pourtant, il buvait déjà avant. Nous buvions même volontiers ensemble. C’est quand je suis tombée enceinte que son problème m’a sauté aux yeux. Pendant ma grossesse, Patrick a continué à boire tout seul. J’ai trouvé bizarre qu’il ne ralentisse pas un peu la cadence et, totalement incongru, le soir de mon accouchement, qu’il descende seul au café du coin de la rue et en remonte sentant l’alcool à plein nez. Je n’ai rien dit. Je n’ai d’ailleurs rien dit pendant longtemps, de peur d’endosser le rôle de rabat-joie. Je ne me voyais pas, moi qui suis tellement douce et sympa aux yeux de mon mari, mettre le holà. J’ai donc laissé faire. Il m’a fallu du temps et de nombreux mois de vie commune pour comprendre que le vin n’était pas une boisson festive, exceptionnelle, mais bien une drogue quotidienne. Sa bouteille du soir n’était pas négociable et se doublait parfois, ou se multipliait encore davantage si l’occasion s’y prêtait. N’aimant pas voir Patrick saoul, j’ai commencé à refuser les dîners chez nos amis. Quelques mauvaises expériences de son ivresse en public me sont restées sur le cœur. Je me souviens de nuits atroces à côté d’un poids mort empestant l’alcool et ronflant comme un sonneur. » Ivre et lourdNotre fils était encore petit, alors je déclinais les invitations en prétextant qu’il était compliqué de le faire garder, que nous étions fatigués ou que nous avions prévu une soirée en famille... En tête à tête avec Patrick, je ne souffrais pas trop de son ébriété. Il était toujours doux avec moi, juste un peu lourd et souvent à côté de la plaque. Mais ce qui m’était vraiment intolérable, c’était de le voir ivre chez des gens que nous connaissions ou même dans la rue, devant des inconnus. Il me donnait alors l’impression de se saboter lui-même. Mon rôle de laisse » m’était intolérable. J’avais l’impression d’être la maîtresse d’un chien fou que je devais sans cesse remettre à sa place. Je ne pouvais plus supporter les fins de soirée, devoir le forcer à partir, alors qu’il était prêt à s’enfiler quatorze derniers verres». Je me souviens de quelques retours épouvantables et de nuits atroces à côté d’un poids mort empestant l’alcool et ronflant comme un subir ?L’année dernière, à l’occasion d’une visite chez le médecin, je me suis confiée. Il cherchait les causes de ma déprime et je lui ai fait part de l’alcoolisme de Patrick. Il m’a répondu que je ne l’aidais pas en acceptant ainsi tout de lui. Mais je n’avais pas envie d’entendre ça, j’ai essayé d’oublier et je ne suis pas retournée le voir. Pourquoi ? Peut-être parce que, d’une certaine façon, cela m’arrangeait. Patrick se sent toujours coupable les lendemains de ses excès. Il s’en veut et se transforme aussitôt en fée du logis. Lui qui ne fait pas grand-chose au quotidien est capable de vider le lave-vaisselle, de laver une casserole et de descendre la poubelle. Oui, les trois corvées dans la même journée ! Je me suis mise à profiter de sa honte pour lui faire accepter ce qu’il refuse d’ordinaire prévoir des vacances comme je l’entends, par exemple. Il dit oui à tout ! Il m’est même arrivé de reporter une conversation sur laquelle je savais que nous ne serions pas d’accord, en me disant Tiens, je lui parlerai de ça après une prochaine soirée arrosée.» Je savais que c’était malhonnête, mais c’était aussi ma façon de compenser. Patrick a continué à boire. Et moi, à refuser les sorties, les vacances chez des amis. Quand je programmais nos voyages, c’était toujours en fonction de l’alcool, devenu le quatrième membre de la famille. Il faudrait savoir pourquoi vous acceptez de subir tout ça. » Ainsi, alors que je rêvais d’un hôtel isolé, je réservais toujours en ville, de peur que, excentrés, nous ayons à louer un scooter, une voiture, et qu’il me faille batailler pour empêcher Patrick de conduire ivre. Je ne choisissais jamais d’hôtel à la campagne car j’avais constaté que la tranquillité accentuait son goût pour l’alcool. Je choisissais aussi la chambre en fonction de sa disposition. Je vérifiais, par exemple, qu’il y ait une baignoire ou au moins une salle de bains assez grande pour que je puisse y dormir. J’avais organisé toute notre vie autour de l’alcool, appris à réfréner mes réactions, à ne jamais me fâcher quand il rentrait le soir avec sa bouteille, prétextant des événements à fêter ou juste la joie de me revoir. De mon côté, j’avais totalement arrêté de boire il suffisait que je me serve un petit verre de sa bouteille pour qu’il descende immédiatement en racheter une. Je ne pouvais plus supporter le bruit de la porte et son regard avide. Quelquefois, il me disait T’es pas très drôle.» J’avais de plus en plus envie de me rebeller. Je voulais bien tout endurer, mais la moindre réflexion sur ce que je suis était pour moi un comble. Qui supportait depuis quatre ans les monologues et la bouche pâteuse, ainsi que les câlins d’un homme ivre dont je ne saisissais pas les mots et dont je n’avais plus envie ? L’ostéopathe à qui je confiais parfois mon dos et mes soucis a répondu à ma question en me disant Il faudrait savoir pourquoi vous acceptez de subir tout ça. » Sa parole a fait écho à celle du médecin rencontré l’année dernière. Si je ne le supportais pas, pourquoi est-ce que j’acceptais encore?La honte et les motsJ’ai pris mon courage à deux mains. Ça n’a pas été facile de parler. J’ai avoué à Patrick que je profitais de ses excès pour lui faire accepter certaines choses. Je lui ai dit que l’alcool instaurait un faux rapport entre nous, que chaque jour de fête était gâché d’avance par son comportement. Je lui ai confié qu’il m’arrivait de lui cacher une bonne nouvelle pour ne pas entendre Il faut fêter ça ! » Je lui ai expliqué que je ne pouvais plus supporter d’avoir honte de lui, je lui ai énuméré les âneries qu’il avait faites ou dites une fois ivre, je lui ai assuré qu’il valait mieux que ça. Je lui ai dit que j’appréhendais les vacances et les bouteilles de rosé, les hivers et les soirées au coin du feu, parce que l’alcool pourrissait les choses entre nous et que mon désir pour lui s’émoussait. Une fois sur deux, tu ne te souviens de rien le lendemain !», lui ai-je lancé. À ces mots, Patrick ne s’est pas énervé. Il m’a demandé si je voulais le quitter. Je lui ai répondu que je ne resterais que s’il essayait de changer. Il est dès le lendemain allé consulter quelqu’un. Je pensais que cette thérapie serait magique. Évidemment, non. L’alcool fait toujours partie de notre vie. Il me dépouille d’une partie de lui, il nous sépare, comme Patrick le dit lui-même. Quand il est ivre, il parlerait aussi bien à une porte qu’à moi. Mais il a accepté de regarder le problème en face et je me dis qu’il y arrivera. Et moi, je me sens libérée du silence. On me dit que, en tant qu’épouse d’alcoolique, je dois l’accompagner sans jugement… Pas si simple ! Je compte les verres, en imaginant le cheminement de la cirrhose ou celui du cancer qu’il se fabrique, mais je garde mes réflexions pour moi. Patrick est malade, l’alcoolisme n’est pas un problème de volonté, alors, je ne peux pas lui demander d’en avoir. De mon côté, je lui ai promis de ne plus profiter de la situation, et je m’y tiens! Hier, Patrick m’a dit Tu sais, un jour, il n’y aura plus l’alcool. Il faut juste que je trouve comment y arriver.» Et puis il m’a remercié de lui avoir ouvert les yeux. Alors j’ai fermé les miens tranquillement, et j’ai dormi sereinement, pour la première fois depuis des mois.
Nous ne faisons plus l’amour La sexualité n'est pas une obligation! Il n'existe aucune règle, ni norme en la matière. Ne plus faire l'amour, durant quelques mois ou quelques années, n'a rien de pathologique, si on le souhaite vraiment. Les périodes d'abstinence n'ont rien d'exceptionnel. Tout âge confondu, 16% des femmes et 15% des hommes en couple depuis plus d'un an rapportent n'avoir eu aucun rapport sexuel pendant au moins trois mois consécutifs. Ils sont respectivement 17% et 16 % dans ce cas, lorsqu'ils sont en couple depuis plus de 6 ans1. Il est vrai que dans certains magazines ou émissions télévisées, notre sexualité est étudiée à la loupe nombre moyen de rapports sexuels selon l'âge, fréquence des troubles érectiles, etc. il est parfois difficile de prendre du recul par rapport à cette pseudo-normalité. Or, la seule règle qui vaille est d'être d'abord à l'écoute de soi et de son partenaire, et d'oublier le qu'en dira-t-on. "Lorsqu'un couple me demande s'il est grave qu'il n'ait plus de relations sexuelles, je l'interroge sur ce qu'il en pense. Si les deux conjoints me répondent que la situation leur convient, mais qu'elle étonne leurs proches, je leur dis de se faire confiance et de s'écouter", explique Nadine Grafeille, psychiatre et sexologue2. 1 Enquête sur la sexualité en France, sous la direction de Nathalie Bajos et Michel Bozon, La Découverte, Auteure avec Nicolas Fauveau de "L'Amour longtemps, la sexualité des senior", Plon, 2006. L'abstinence oui, si on décide à deux L'abstinence peut néanmoins nuire au couple, lorsque les deux partenaires ne sont pas d'accord, et que l'un impose l'absence de relations sexuelles à l'autre, contre sa volonté. Elle dénote alors un dysfonctionnement conjugal. Cette dysharmonie peut être le résultat d'une difficulté psychologique ou physique personnelle. Par exemple, l'un des conjoints ne se sent plus désirable, craint de ne plus être à la hauteur ou de souffrir lors du rapport sexuel. Le risque est grand, si aucune explication n'est donnée, que le partenaire interprète à tort ce refus comme une forme de rejet à son égard. Ne plus faire l'amour peut aussi peser sur le couple, lorsque rien ne remplace la complicité née de l'acte sexuel. "Un jour, une patiente qui n'avait plus de relations sexuelles avec son mari m'a dit qu'ils n'osaient plus se déshabiller l'un devant l'autre", raconte Sylvain Mimoun, gynécologue et andrologue3. 3 Auteur avec Rica Etienne de "Sexe et sentiments", Albin Michel, sorti le 11 janvier 2011. Préserver l'intimité Pour éviter les quiproquos, il est essentiel d'être honnête avec soi-même et d'exprimer calmement à son partenaire ce que l'on ressent. "Il est également important de maintenir entre soi et l'autre une forme d'intimité", précise Nadine Grafeille. Une caresse, un regard ou un baiser permet de se sentir exister aux yeux de son conjoint. Des projets communs - cours de danse, voyage, etc. - concourent aussi à maintenir ce lien précieux. Lorsque l'abstinence est subie par l'un et imposée par l'autre, une consultation avec un sexologue s'impose. En présence de ce tiers neutre, chacun peut exprimer ce qu'il n'ose pas dire directement à l'autre, lors d'une séance individuelle ou en couple."Aujourd'hui, la plupart des douleurs féminines ou des troubles masculins, comme la dysérection, peuvent être traités. Il serait dommage de se priver de sexualité, alors qu'il existe des solutions !", souligne Nadine Grafeille. "Par ailleurs, l'appétit vient parfois en mangeant", rappelle Sylvain Mimoun. Car plus on fait l'amour, plus on a envie de le faire. "Parfois, il suffit de se solliciter mutuellement, pour faire jaillir un désir qu'on croyait éteint". Les bienfaits du sexe La plupart des chercheurs s'accordent sur les bienfaits physiques et psychologiques du sexe. Faire l'amour provoque en effet un bouleversement hormonal momentané, qui génère une sensation d'apaisement, de dynamisme et d'euphorie. Par ailleurs, l'orgasme déclenche des endorphines, sorte de "morphine" sécrétée par le cerveau et la moelle épinière, qui favorise notre sommeil et notre mémoire, et possède un effet antidouleur reconnu. Chez les femmes, les caresses sur la poitrine déclenchent une libération d'ocytocine, une hormone qui concourrait à préserver du cancer du sein, en éliminant les radicaux libres cancérigènes. Les relations sexuelles favorisent également la régulation cardiovasculaire. Selon une étude américaine, réalisée auprès de mille individus âgés de 40 à 70 ans, les hommes qui font l'amour au moins deux fois par semaine diminueraient de 45% leur risque de connaître une maladie cardiovasculaire, par rapport à ceux qui ne font l'amour qu'une fois par mois. De quoi réfléchir à deux fois avant de renoncer aux câlins sous la couette ! Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous.
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